Cette maison était tant…
Ce lieu de vie était si…
On s’y sentait tellement…
Tellement que je ne trouve pas les mots justes pour qualifier.
Agréable? Apaisant? Comme chez soi? Décoré avec gout et créativité?
Ou quelque chose comme ça…
De ces endroits qui donnent envie de construire un vrai chez-soi.
Et pourtant, je ne saurais l’envier.
Car je ne peux plus désirer quelque chose que j’aurais acquis ou même construit en n’étant pas moi.
Je ne pourrais le construire que quand, que si je deviens enfin moi.
Car alors je n’aurai pas l’impression d’avoir usurpé mon être pour un joli avoir.
Car pour être capable de construire encore aujourd’hui ce chez-moi, il me faudrait accepter les décennies d’esclavagisme de la dette… cette invention infâme qui enferme les êtres humains, toujours plus longtemps, dans l’incapacité réelle d’entamer le changement.
Alors oui, tout est si beau dans cette maison des Landes qu’on a envie d’y trainer quelque temps.
Mais si je n’en ai pas envie pour moi pour autant, c’est qu’aujourd’hui, je ne saurai accepter d’en payer le prix…
Mais un jour, je saurai accepter la bénédiction d’un de ces avoirs de paix comme juste récompense d’enfin être.
J’aime bien ton texte, la maison des Landes qui donne envie d’aller la voir, et ton idée « d’être » avant « d’avoir »…..