Dès le deuxième jour, mon plus redoutable ennemi a montré le bout de son nez.
Hé ducon! Tu crois tout de même pas que je vais me laisser impressionner par tes bonnes résolutions de rentrée, non?
Le petit diablotin rouge qui danse au-dessus de ma tête bizarre était là! Mon âme damnée! Il a ajouté:
Tiens, je te balance une petite dose de fatigue, je t’enlève toutes les affaires courantes à expédier et qui t’ont fait croire que tu travaillais hier. Et évidemment je te remet sous les doigts une connexion Internet tout à fait flamboyante au bureau. Vas-y gamin! Montres-nous ce que tu en fais de tes bonnes résolutions. Mouhahahahahahaha…
Faut dire que le morveux avait commencé par détruire ma routine matinale. Je voulais finaliser ce billet tranquillement à mon réveil ce mardi, et over-blog n’a pas voulu…
Du coup, j’ai commencé ma journée au bureau en bloguant. Mal barré. De fil en aiguille, on passe sur netvibes, twitter, etc… Procrastination 2.0!! Classique…
Il s’est même amusé à me coller quelques réunions insipides, saupoudrées de collaborateurs incapables de se démmerder sans instructions précises.
Et son coup de maitre? Ce fond de fatigue, ce très léger manque d’énergie qui coupe toute volonté et amène à cette satanique procrastination.
Mais petit merdeux de diablotin! Tu crois sincèrement qu’à peine deux journées passées, je vais baisser les bras. C’est mal me connaitre l’ami, quand on me cherche, on me trouve…
Quelques résolutions plus précises pour la suite:
Ne plus mettre de réveil. J’ai la chance de pouvoir me le permettre, et quand je suis à fond, je peux faire en 3h ce qui est raisonnablement attendu de moi en 8.
Ne plus accepter de travailler pour un employeur qui ne met pas à ma disposition une banquette pour piquer un somm’ réparateur dans l’après-midi. Parce-que je le vaux bien, merde!
Arrêter de bouffer comme un porc à la cantine le midi. Ca me donne encore plus envie de dormir…
e fond de fatigue évidemment! Ce très léger manque d’énergie qui coupe toute volonté et amène à cette satané procrastination 2.0
J’t’attends p’tit merdeux! J’t’attends! Mouhahahahaha…