Elle arrivait à l’heure du choix.
Ce choix qu’elle attendait depuis si longtemps…
Aurait-elle dû s’y préparer vous demandez-vous?
Et pourquoi donc?
On ne se prépare pas à un choix.
Car plus que de choix, il s’agissait d’une question.
Une question à laquelle elle savait qu’elle devrait répondre sans hésitations.
Le jour, la semaine ou le mois prochain, mais c’était pour bientôt.
Une question qu’elle ignorait totalement pourtant.
En tout cas, qu’elle avait oublié.
Et alors que tout indiquait qu’elle allait lui être posée, elle cherchait à se défiler.
Elle ne s’en rendait pas compte, mais son corps le lui montrait.
Elle ne parvenait plus à parler.
« Bordel, qu’ai je donc bien pu faire de ma voix pour qu’elle s’évapore ainsi »
Et son cerveau était migraineux au point de ne plus pouvoir être distrait.
A l’intérieur, ses stocks de pensées inutiles accumulées depuis tant d’années s’étaient alliées pour lui comprimer les neurones.
« Merde. Je veux bien arpenter le chemin, mais avec ce désordre dans ma tête, je n’y vois plus rien! »
La question commençait à apparaitre mais elle avait peur de la lire.
Et surtout, elle avait peur de la réponse inéluctable qu’elle formulerait…
ça me fait penser à quelqu’une. bises
@zinzin29
A une ou à un, finalement à quiconque arrive au bout d’un chemin