Il y a ceux qui pensent que je suis timide, réservé.
Que je n’ose pas en réalité.
Et de ceux-ci, je faisais, il n’y a pas si longtemps, partie pour ne rien vous cacher.
Mais il n’y a rien que je n’ose pas.
Rien que je ne veuille pas en tout cas.
Et qu’est donc la timidité à part un vague souvenir d’enfance…
Il y en a d’autres qui pensent que je suis frustré.
Que je m’invente des barrières et des limites pour pouvoir échouer.
Que je n’ose pas vouloir ce dont j’aurais réellement envie.
Que je n’ose pas aller vers ce qui me ferait pourtant plaisir.
Et ceux-ci quand je les entends, je souris.
Je pouffe parfois même, si j’ai un peu picolé.
Frustré de quoi?
Réservé de qui?
Ou par qui, à part moi?
Le temps passe et montre que toute agitation est inutile.
Ou pour le moins futile.
Que l’imitation est stupide.
Que ce que l’on a, aura, ou plutôt que l’on est et sera, tout comme ce que l’on a été, il n’y a que soi pour l’être.
Et que soi pour décider de l’être.
Alors pourquoi donc serais-je intimidé par moi-même?
Je lis cette note et j’ai « La prétention de rien » d’Obispo qui trotte dans ma tête
@Nadaiya
Pas franchement fan d’Obispo, mais je vais tout de même prendre cela pour un compliment.
Pas fan non plus, mais les paroles sont en corrélation avec ton texte.