Et les mots passent
Et volent autour de moi
La chambre est un espace lexical
Qui tourne, tourne et me noie
Je ne sais pas d’où ils viennent
Ni si ils appartiennent déjà a quelqu’un.
« Prends-nous » me-semble-t’il les entendre dire
« Nous nous offrons a toi.
Note quelque part qui nous sommes
Car peut-être demain
Ne nous sauras-tu pas »
Mots d’amour
Et de vie
Mots de peur
Et d’ennui
Vous êtes venus
Cette nuit
Nus
Danser devant moi
Et pourtant moi
Si fatigue d’être endormi
Si exténué de ne pouvoir dormir
Je n’ai pas trouve l’envie de vous graver
Reviendrez-vous vers moi
Pavoiser une autre de ces nuits!
Dites, puis-je croire qu’un jour
Vous ne me laisserez pas endormis?
ils s’imposent sans que l’on puisse se les approprier, et s’ils doivent être partagés, ils reviennent jusqu’à être enfin écrits. simple manifestation de la vibration intitiale
@aude
Merci de ton commentaire.
Je ne m’étais jamais fait cette réflexion, mais tu as raison.
Les mots qui doivent être partagés reviennent toujours comme une obsession.