Sincerely…


Ce qui peux me mettre en colère, c’est que l’on doute de ma sincérité.
C’est l’idée que l’on puisse me considérer comme un manipulateur.
Ou plutôt, l’idée que l’on puisse penser que mes desseins sont inavouables voire malsains.

Mais comme un archer n’est pas un assassin.
Comme un passionné de tir à la carabine n’est pas un tueur.
Pourquoi le fait de savoir a minima manier les mots ferait de moi un usurpateur?

A vrai dire, peu m’importe que l’on puisse le penser puisque je sais pertinement ne pas l’être.

Mais alors pourquoi dans la réalité terrestre, cela me touche-t’il tout de même?

...et Aussi

6 comments to Sincerely…

  • Il y a une question que je me pose en lisant ton texte. Tu parles de « l’idée que l’on puisse penser » : Cela veut-il dire qu’on t’a dit qu’on pense ça de toi ou alors que tu imagines qu’on le pense ?

  • Jub

    Disons qu’on me l’a fait comprendre, ou que je l’ai appris indirectement…

  • Ok, merci de ta réponse. C’est peut-être un truc qui tape dans une vieille blessure … cette situation présente réveille peut-être le souvenir d’anciennes accusations injustifiées.

  • Par coeur,… inquiétant et à quoi on ne peut rien quand on est fait de ce bois là.
    Un nouveau point commun amigo.
    D’intimes, j’ai eu le droit à « beau parleur » … ça rime bien avec manipulateur !
    Je l’ai entendu comme ça.
    Par coeur !

  • Je vais me répéter : fierté, orgueuil. Humanité ? Bref, des sentiments pas si mauvais, finalement…

  • Jub

    @Fanch
    Ca ne m’étonne pas trop que tu sois ainsi l’ami.
    Je ne saurais l’expliquer, mais ça ne m’étonne guère.
    Je n’arrive juste pas à accepter l’idée qu’on y peut rien…
    Mon côté idéaliste. Si la vie ne sert pas à comprendre, évoluer et changer, à quoi bon alors non?

    @Marc
    Tu as peut-être raison.
    J’ai toutefois l’intuition de quelque chose de plus subtil que cela.
    Sans doute proche de ce que décrit Angelina.
    Mais peut-être que je me voile la face…
    En réalité, la colère que je cite serait ma réaction adulte à la « douleur »
    A la limite, elle me dérange moins car je sais savoir la contrôler sans mal.
    Celle qui m’agace le plus, c’est la réaction « enfant ». Celle qui est invisible de l’extérieur.
    La réaction, mode Caliméro, du môme qui marmonne les larmes aux yeux que « c’est vraiment trop injuste »…
    Je finirai par trouver… ;-)