Sobriquets amoureux

J’ai eu ces 6 derniers mois un revival musical très lointain, et au sujet duquel on m’a mille fois conseillé de surtout bien le garder pour moi.

Mais karmacoma est aussi là pour expulser tous ces faits de vie inexplicables, et j’ai donc choisi de faire mon coming out aujourd’hui.

Voilà, depuis 6 mois, j’ai ré-écouté, assez intensivement dois-je l’admettre…. Jean-Jacques Goldman… Periode 80’s. La bande son de mon enfance en réalité.

Pourquoi, je ne saurais le dire?

J’en devine certains d’entre vous, déjà interloqués : « Quel est donc le rapport entre les sobriquets amoureux et un revival goldmanien des 80’s ? »

Et bien, voyez-vous, ceci me permet d’introduire les mots d’une de ses chansons en douceur, en évitant la centaine de commentaires interloqués et interrogatifs sur ce que d’aucun jugerait comme une faute de goût majeure.

Ces mots…

Mon doudou, mon chéri, mon amour
Mon amant, mon mari, mon toujours
Ces mots si doux, mais qui m’effraient parfois
Je ne t’appartiens pas
Ces mots si chauds mais à la fois si froid
Je n’appartiens qu’à moi

Dieu sait que j’ai pu user et abuser d’une variété de sobriquets que certaines indulgentes qualifieraient de « mignon ». Dieu sait aussi qu’ils étaient souvent précédés d’un adjectif possessif quelconque. Mais Dieu, qui sait décidement beaucoup et sur tout, sait aussi qu’à présent le prénom suffira.

Certes, si demain, j’entame une relation amoureuse avec une jeune femme prénommée… Mauricette… par exemple… je lui proposerais rapidement de convenir d’un sobriquet plus simple de prononciation. Essentiellement à des fins sexuelles d’ailleurs. Car admettons que Mauricette, cela exclut d’entrée toute libido : « Mauricette, ty es bonne! »… Cela ne se dit pas, voyons!

Mais ces quelques extremités mises a part, quand j’aime, j’aime tout, prénom compris.

Mon p’tit coeur, mon p’tit chat,
Mon trésor, mon petit rat,
Ma petite fouine, ma petite teigne,
Ma sardine, ma Sardaigne,
Mon sagouin, mon trois fois rien,
Merci qui ? Merci mon chien !
Mon soleil, mon bouquet de roses,
Mon orteil, ma boîte de douze !

Brrrr…. Non, non, moi c’est Paul! Et Merci bien…


PS: Merci à Bénabar pour cette fricassée de sobriquets nauséabonds qui m’ont évité d’entrer dans des détails gênants…

...et Aussi

No comment