je croyais avoir quelque chose à dire, éventuellement même à poser sur écran, mais sans doute n’est-ce qu’un tour joué par mon esprit
taquin, il s’amuse du moindre de mes questionnements pour en créer une situation à l’apparence de la réalité
une conversation violente avec un interlocuteur rêvé
à dire vrai, je n’ai rien à écrire
plus rien à dire par ici
des songes à imager
des pensées à édulcorer
peut-être même des idées à développer
cacher derrière ce drôle d’assemblage de lettres
la porte est toujours ouverte, mais est-ce que je vis encore ici vraiment?
ceci n’est sans doute que le mausolé d’une itération dépassée
une version de moi élimée à partir au sein de laquelle un avenir peut-être pourra renaitre?
le mien?
i have dislodged my depression