Tristesse…
Vieille amie…
Mon amie, en ai-je même de meilleurs que toi?
Paraît-il que tu n’es pas très fréquentable.
Qu’à trop m’accoquiner avec toi,
je pourrais à nouveau plonger bien bas.
Au fond…
Tout au fond!
En-deçà de ce lieu où certains croient que l’on peut commencer à remonter.
Et alors?!
Qu’importe après tout.
Si je ne viens pas prendre de tes nouvelles maintenant,
en cette période où l’année s’éteint doucement,
dans l’attente de l’hiver mu de la renaissance attendue,
quand y viendrais-je?
Et qui m’aiderait alors à cueillir les fruits les plus savoureux.
A enfanter de ces mots les plus douloureux.
Entremêlés de la poésie d’un automne qui demeure
Teinté de la mélancolie d’une autre année qui se meurt.
Laisse-moi encore un peu ma Tristesse
Aller ici ou là entre tes bras.
Tu sais toi que je n’en abuserai pas.
Tu sais toi comme j’ai besoin de tes caresses…
La mélancolie peut être douce parfois, elle t’a inspiré un joli texte !
@Angelina
Merci!
Je crois d’ailleurs que ton dernier billet y a aussi un peu contribué