Ne faut-il donc que cela?
Juste prendre, un tout petit peu plus, soin de soi.
De son corps.
Se recharger quotidiennement d’énergie solaire.
Activer son corps, laissé ces derniers mois à l’abandon derrière les brumes intenses de mon esprit.
Le faire renouer avec l’excitation reposante de l’effort.
Tout cela me laisse pourtant perplexe.
Mon propre esprit serait-il donc si stupide qu’il finisse par fermer sa gueule devant la drogue retrouvée de mon corps?
Tellement naïf, qu’il pourrait presque vouloir réapprendre à s’accoutumer a ce qu’il prétendait ne plus pouvoir tolérer?
Cet esprit instable est donc anesthésié par la simple adrénaline du muscle, au point que s’évapore, derrière une pile d’haltères ou une série de longueurs de piscine, ses aspirations les plus profondes?
Hum…
Oui…
C’est vraiment con comme une bite un esprit!
mais, une b… est ce si con ???? ça ne fait que ce qu’elle veut quand elle veut, et ce qu’elle fait lui fait du bien
A mon avis, il y a une différence entre l’esprit et le mental. C’est le mental qui veut tout diriger à sa guise avec ses peurs et ses limites. On peut facilement lui faire fermer sa gueule en s’occupant d’autre chose que de l’alimenter, en s’occupant de soi par exemple
L’esprit est plus grand, plus vaste, il est au dessus de ça.
@zinzin29
Et pourquoi pas le voir comme ça après tout, oui.
Je vais désormais pleinement revendiquer le fait que j’agis comme une bite!
@angelina
Simple différence de vocabulaire alors.
Ce que tu appelles mental, j’ai l’habitude de le nommer esprit.
Et ce que tu nommes esprit, je l’appelle âme.
Mais peut-être que l’âme est tout autre chose pour toi?
Je fais une différence en effet. L’esprit pour moi est Conscience. L’âme est autre chose. On en reparlera si tu veux.
Hum, je crois savoir ce que tu veux dire dans ce post.
De mon côté c’est pareil, quand je fais trop de sport, j’ai beaucoup de mal à écrire ou trouver de l’inspiration. En effet, comme un muscle, mais celui-ci différent, il est disposé à deux choses. 1 : l’analyse (le cérébrale), 2 : l’activité (l’action dans l’espace, agir)
Quand l’un est trop solicité, l’autre se tait.
Et quand je fais plus de sport, j’arrête pas d’écrire.
Un juste milieu permet de bien maintenir les deux.
Je ne suis pas savant ou expert en la matière mais, j’ai compris ça.
Peut-être que c’est ce que tu as voulu dire au dessus.
@angelina
Oui. Reparlons-en à l’occasion. Ca m’intéresse
@eipho
Je parviens toujours à écrire, car étrangement, j’ai atteint un stade de discipline.
Je ne suis pas très heureux de ce que j’écris en ce moment, mais je continue tout de même.
J’évoquais en fait indirectement l’adrénaline qui est envoyé au corps par l’effort, et qui, comme n’importe quelle drogue, peut procurer une sensation d’euphorie. Au point de ne plus vouloir mener certains combats pourtant essentiels…
Heureusement, comme toute drogue, son effet est passager. Ou plutôt, si l’on veut le maintenir, il faudra augmenter très fortement la dose.
Tu as raison. Comme pour tout, il faut trouver un équilibre.
La difficulté est de vouloir cet équilibre et non de le vivre comme une contrainte. Même si la contrainte peut être temporairement la discipline qui mène à cet équilibre.