La vie ne se déroule pas sans ironie.
C’est ainsi qu’elle apporte souvent son lot de souffrances inattendues.
Même si c’est aussi par cela qu’elle est jolie.
Les yeux pétillants, scrutant les quelques étoiles qui brillaient autour, je lui disais ce lundi soir…
« Je suis bien.
Oui, je vais bien.
Je ne sais pas où je vais, et peu m’en importe puisque je suis où je veux être »
Quelques jours auparavant déjà, alors que l’on me proposait de poser une question existentielle à un faux pendule, je disais aussi…
« Il y a quelque temps, je t’en aurais sans doute soumis une flopée de ces questions existentielles.
Aujourd’hui, peu m’importe ce qui sera.
Car le présent me contente amplement »;
Oui, la vie a le sens de l’ironie…
Comme pour tester malicieusement cette affirmation, elle a envoyé quelques petites secousses.
Rien de bien méchant.
Juste de quoi s’amuser de mon affirmation soudaine.
Des affaires à gérer.
Des mises au point à faire.
Des combats faciles à mener.
Et moi, jeune bisournous spirituel, je me voyais trop beau alors que la seule chose, pourtant énorme, que j’avais réussi à construire, était un abri pour mon âme.
Une bulle dans laquelle se réfugier.
Des autres.
Des combats.
Des affaires.
Des discussions.
Une bulle où se reposer certes.
Une bulle au sein de laquelle le temps n’existe plus.
Une bulle à l’intérieur de laquelle la vie terrestre apparaît pour ce qu’elle est…
Un jeu, une pièce de théâtre, une imposture spirituelle superbe!
Mais une bulle encore bien trop fragile quand il s’agit de redescendre dans l’arène.
Cette arène humaine qu’il serait si facile et si tentant de totalement éviter…
Voilà une bien jolie prise de conscience ! La vie nous fait souvent des petits cadeaux de ce genre, elle a beaucoup d’humour.
Bonne journée Jub
@Angelina
Mouais… Moi, j’aime pas trop quand la vie se fout de ma gueule…