tu sais la dernière fois, c’était aussi la première
bien sur, c’était génial
bien sur, c’était vivant
mais putain qu’est-ce que ça faisait mal??
L’ego?
oui ça faisait mal à l’ego bien sur
mais ça compte aussi non?
où a-t’on mal si ce n’est à l’ego finalement?
que ce soit lui qui pique ou lui qui pleure, que m’importe à moi?
il est moi aussi n’est-ce pas?
mes rêves et mes fantasmes
mes peurs et mes frustrations
mais disais-je, la première fois c’était tellement vivant et douloureux
que même si demain j’ai à nouveau envie de foutre le camp
oserais-je seulement m’y risquer un peu?
oserais-je seulement avancer d’un orteil hésitant sur le chemin de la liberté?
est-on encore libre quand on a eu mal?
ou combien longtemps reste-t’on enchaîné aux piquets de souvenirs inutiles?
Avançons-nous encore vraiment sur la route, ou sommes-nous condamnés a ce qu’un élastique mesquin vienne claquer son karma au creux de nos oreilles?
est-on libre quand on a mal?