La souffrance est une étape sur le chemin.
Il est inutile de chercher à la fuir.
Elle n’est que le point de départ.
Refuser de la combattre, les yeux dans les yeux, c’est d’entrée renoncer à participer au jeu de l’existence.
Faire l’autruche pour éviter de la ressentir est aussi vain.
A la première occasion, elle reviendra nous frapper.
Plus fort encore.
Comme un ami qui nous veut du bien.
Il existe bien sûr mille artifices pour l’effacer.
Drogues plus ou moins licites.
Occupations plus ou moins importantes.
Vie sociale plus ou moins interessante.
Même ecouter des heures de musique avec un casque sur les oreilles, comme je le fais chaque jour, la fait disparaitre.
Temporairement…
Ces dépendances restent indispensables pour parfois soulager une tension trop vive.
Comme pour symboliquement effectuer une saignée neuronale…
Mais elles ne peuvent se substituer indéfiniment au juste combat de la vie.
Malheureusement, nous avons tous tellement pris goût à ces paumades anti-souffrances.
Nos jobs dispensables, nos relations inutiles, nos soirées droguées, nos objets superficiels, nos informations inutiles.
Nous sommes tellement anestésiés par tout ce qui n’est pas important, que nous oublions ce juste combat.
Au mieux, nous pensons que nous avons bien le temps plus tard pour l’essentiel.
Au pire, nous confondons ce qui nous pré-occupe avec ce qui devrait nous occuper.
Nous avons tous un rôle à jouer.
Se le rappeler est l’étape cruciale.
And then… Welcome to the real world!
J’aime ce texte, il est si vrai.
Si je peux me permettre d’ajouter quelque chose, c’est que la souffrance nous fait avancer, et aussi nous permet de ne pas être hermétique à celle des autres.
Donc, ne jamais se poser en victime, même si c’est parfois bien tentant.
@arwen : Merci du commentaire!
Oui, vivre intensément la souffrance apprend l’empathie.
Et comprendre qu’il n’y a souvent d’autre bourreau que nous-même est une étape importante, et étrangement un soulagement.
Bien des choses m’interpellent ici encore,… évidemment,… mais bon !
Sinon, je ne savais pas que Fred s’était rasé le bouc …!?
@Fanch: Merci de ton commentaire! Toujours heureux si mes propres réflexions existentielles résonnent en d’autres âmes.
Et le bouc de Fred… Grave que ça va lui mieux sans hein ?!
[…] que la chanson de cette semaine est arrivée dans la foulée de ces quelques modestes billets […]