J’ai passé un moment agréable avec Vincent Delerm.
Et c’est là mon problème.
C’est là mon dilemme avec l’ami Delerm.
Car j’ai une flopée d’adjectifs à lui attribuer.
Et tous globalement positifs comme dirait l’autre.
Mais globalement neutres aussi.
Et ça m’emmerde…
Vincent Delerm, c’est le sale gosse doué en cours, qui se contente d’un 12/20 car après tout, qu’est-ce qu’on peut bien foutre d’un 18?
En arpentant le pavé de Barbès quelques minutes après la fin de ce concert « sympathique », je me dis que Delerm aujourd’hui, ce serait un Brel qui n’aurait écrit que Les Bonbons, Les Bigotes ou Rosa.
Des chansons joliment ciselées, jolies à écouter, mais qui ne prennent pas aux tripes.
Et le seul fait que j’ose la comparer à un monument pareil, prouve aussi combien je reste convaincu qu’il a dans l’âme quelques chansons de vieux amants à offrir.
A l’instar du superbe Chatenay Malabry, cette chanson française parfaite, qui aurait magnifiquement conclu le concert si, dans la foulée, une reprise décalée de Sur la Route de Memphis n’était venue justement nous rappeler qu’il s’agissait d’un spectacle.
Oui, j’aurais préféré voir un concert de Vincent Delerm plutôt qu’un spectacle de Vincent Delerm.
C’est ainsi…
Mais au final, j’ai quand même passé une soirée « sympa »…
Et c’est déjà ça!
Et l’intérêt lorsque l’on assiste à un spectacle sympa, c’est qu’on fait plein de vidéos…
Plus à voir par ici donc.