Honey-sitting

Pas d’inspiration pour un Karmatest aujourd’hui, vous vous contenterez donc d’une chronique de mon quotidien fascinant.

Jeudi… Jour férié… Il faut impérativement que je refournisse ma garde-robe…

Mon fidèle carosse et moi, nous chevauchons donc ardemment vers le centre-ville du 9-3 à l’architecture si élégante, le fumeux RRRRROSNY 2…

Echec monumental pour cette opération rhabillage, puisque je n’ai réussi à dégoter que de quoi habiller… mon laptop. ROSNY 2 n’est certes pas le temple de la mode masculine. H&M, Zara… Et puis, c’est à peu près tout… Je me suis arrêté devant un Brice… puis ait passé mon chemin, concluant que s’habiller chez Brice, c’était définitivement renoncer à toute libido…


Mais plutôt que le classicisme de cette boutique, c’est la rencontre avec tous ces couples dans les rayons de vêtements masculins qui m’a frappé. Brrrr… Mes semblables masculins paraissaient se faire promener par leur douce compagne. Comme un enfant à qui l’on feint de laisser le choix des vêtements qu’il portera.

Et j’ai véçu cela. J’ai été comme cela. Je me suis retourné plus d’une fois vers une femme pour recevoir son assentiment, pour lui demander de trouver ce que je devais mettre, le masque habillé que je devais porter.

Les vêtements que l’on choisit de porter, c’est pourtant déjà une partie de soi. C’est l’image que l’on a envie de renvoyer aux autres. Symboliquement, c’est donc quelque chose de fort dans la définition de soi. Ne pas choisir, ou laisser le choix des vêtements que l’on portera à un ou une autre, j’ai compris cette après-midi là que c’était déjà accepter de diluer son moi dans un nous. Quand bien même, c’est souvent juste une mauvaise habitude…

 

...et Aussi

No comment