Bernard Werber posait cette question dont la réponse est essentielle à une vie d’Homme juste: « Qu’est-ce qui nous pousse à agir? »… Qu’est ce qui constituent les déclencheurs de notre motivation?
Neale Donald Walsch dans son inspirante trilogie de ses Conversations avec Dieu ramène tout sentiment humain a deux sentiments majeurs : l’Amour et la Peur.
Pour ceux qui lisent entre mes lignes karmacomiennes, ceux qui suivent d’un oeil distrait mes quelques twit quotidiens, ceux qui écoutent quelques unes de mes confidences, savent à quel point, depuis quelques mois, je m’ennuie sec au travail.
Ce n’est pas que je n’ai rien à faire…
Ce n’est pas que ce que j’ai à faire soit particulièrement ennuyeux, ou même peu agréable…
C’est que cela ne me motive pas!
Je sais pourquoi. Inconsciemment, je sais que, que je le fasse ou non, les conséquences pour moi seront les mêmes. En gros et en caricature, tout le monde continuera à trouver que je suis génial, ni plus ni moins… Et que même le fait de ne pas le faire et d’expliquer pourquoi je ne le fais pas, est génial…
En revanche, si demain un de mes boss m’appelle à 5h du mat’ en me disant qu’il lui faut pour la semaine prochaine ce que j’aurais pu/dû avoir terminé depuis des semaines. Si il me fait implicitement comprendre que je serais « jugé » là-dessus, je passerai immédiatemment en mode Chef de Clan, exhortant les troupes, jusqu’au sacrifice éventuel d’un week-end pour que l’objectif soit atteint…
Vous me direz donc qu’il suffit que l’on me mette la pression avec un timing serré pour que me motiver. Et après tout, nous sommes beaucoup à fonctionner ainsi, n’est-ce pas?
Certes, oui!
En surface… Car la verité est plus subtile.
Car si l’on me le demande sans agiter implicitement ce chiffon du « jugement », je ne bougerai pas plus mon cul.
Car ma vraie motivation est en realité l’envie d’être bien jugé, l’envie donc d’être aimé, admiré, reconnu pour ce que j’ai fait.
AMOUR en motivation, alors?
Et bien non, envie d’amour éventuellement? Et encore… Car si cela suffisait à me motiver, je me serais deja motivé à le faire sans délai. Cette envie de reconnaissance suffirait, et n’exigerait pas la pression du délai.
Car ma vraie motivation, c’est la PEUR d’être mal jugé, mal reconnu etc…
La seule motivation pour me faire avancer ce dossier, dont l’exécution n’est aucunement désagreable je tiens à le rappeler, ce serait que l’on me fasse PEUR….
Bouh!!!…