Gonzales


Tout bien réfléchi, mon billet pourrait (devrait?) ne faire que deux lignes:

 » Ouaah! Gonzales, c’etait… Euh… Enorme… Euh… Indescriptible… Euh… Pas résumable… Non, Vraiment, il fallait y être! Il repasse par l’Olympia en décembre, prenez vos places tant qu’il en reste! »
Mais bon, toi lecteur anonyme mais régulier, tu me connais! Je suis un peu comme Cali l’autre soir, je ne sais pas vraiment faire court…

Gonzales…
Ce mec est not right in his head, et j’adore ça!
Ce mec est inclassable, et j’adore ca!
Ce mec balance un spectacle plutôt qu’un concert, et devinez quoi?, j’adore ça!

Premier concert de Gonzales. Premier concert à l’Européen aussi, petite salle théâtrale aux abords de la place de Clichy. Arrivé un peu à la bourre, je m’assois par terre à quelques encablures de la scène.

Le Gonz entre en scène, frappant calmement et régulièrement sur une seule touche de son piano pendant quelques minutes. Il donne le La aux membres de son groupe, le Together ensemble, qui, un par un, le rejoignent sur scène pour débuter le set par un excellent Unrequired Love. J’aime saisir en vidéo le premier morceau car il donne souvent le ton du reste du concert. Assis à même le sol, dans l’ambiance intimiste de ce début de spectacle, j’ai ce soir une gêne à sortir le N95. Et puis finalement ce soir, ce premier morceau ainsi que le suivant (Map of the world, pour lequel j’ai quand même osé dégainer), n’était qu’un échauffement.

Dès le debut du troisième morceau, Gonz quitte son piano, et demande au public du parterre de se lever. Nous nous ne rassirons évidemment plus. Les morceaux s’enchainent avec une énergie incroyable. Gonz descend dans le public, joue avec le public, monte sur les épaules d’un homme en costard-cravate. Gonz, parlant de la « canadian chick… Feiiiiiist » feint de s’emporter par un « I made her!!! ». Gonz met en scène une brouille avec son groupe qui quitte la scène pour le laisser seul au piano (Magnifique Gogol).

La première partie se termine sur un Working Together qui remplit de bonne humeur, avec 4 danseurs rejoignant le groupe sur scène.

Premier rappel à fond avec une reprise de Easy Lover de Phil Collins, suivi d’un énorme (NDLR : oui, j’ai assez peu d’adjectifs disponibles dans mon vocabulaire…) You snooze, you lose.

Second et dernier rappel. Seul au piano, Gonzales conclut sur le bizarre Singing Something, pendant qu’un des ses musiciens, derrière lui, réalise un tour de magie avec Le Figaro du jour…

Le spectacle a duré une grosse heure et demie. Tout le monde sort heureux, le sourire jusqu’aux oreilles d’avoir reçu autant de bonnes choses d’un être exceptionnellement décalé.

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