Je l’ai entre-apercu. Et j’y suis entré.
Un peu perdu. En pleine période de transition, j’ai profité à plein de cette promenade musicale, ce safari lunaire, cette symphonie de poche, terriblement moderne et instantanément classique.
Ce qui me fascine à chaque fois que j’observe Jean-Benoît Dunckel et Nicolas Godin, c’est ce qu’ils dégagent d’intemporel. Physiquement et musicalement.
Quand je les regarde, quand j’écoute leur musique, je pense Berlioz, Lully, Fauré…
Pas temps par une parenté musicale peu évidente, mais à travers une filiation lointaine…
Samedi soir, dans le merveilleux château acoustique de la salle Pleyel, j’ai plané sur les effluves de Playground Love, les caresses de Napalm Love ou l’onirisme de Kelly watch the stars.
Et je ne saurais vous en dire beaucoup plus.
En réalité, je ne sais comment décrire avec des mots cette ambiance musicale douce, voluptueuse, peignant avec une douceur pastelle des instants de vie. De bonheur comme de désarroi.
Je pourrais comme à mon habitude partager une vidéo. Mais le message prohibitif diffusé ce soir-là en introduction nous a tous inhibés semble-t’il.
Cet événement pourtant exceptionnel a donc une persistance virtuelle très limitée.
PS: Merci tout de même à HacenePhoto d’avoir osé braver la censure pour nous offrir ces superbes clichés.
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