Si Cat Power était il y a quelques jours la voix paisible du quotidien;
Alors, Feist est la voix d’un ange. La voix de mon ange-gardien qui sussure ses precieux conseils au fond de mon âme.
Quel merveilleux tryptique en moins d’un mois à Paris!
Il m’aura fallu attendre 10 ans pour enfin voir un concert au Grand Rex. J’aime y voir des films, mais j’ai un avis mitigé pour un concert. La salle est magnifique. Le son excellent. Mais ces sièges élégants et confortables anesthésient largement un public poppy usuellement plus sautillant.
Cela ne m’a pas gâché la Feist (hé hé) pour autant. Mais sans doute ne suis-je pas totalement objectif. Même couché par terre, j’aurais aimé!
Une délicate entrée en ombres, accompagnées par deux femmes qui tout au long du concert live-art-erons quelques chinoiseries illustrant brillament les chansons de cette ange. When I was a young girl prend le relais d’une intro magnifique.
Mushaboom expedié dès le deuxiéme morceau! Version trop acoustique à mon goût, ne reproduisant pas le côté céleste de la version studio. Unique déception de ce concert, tant j’aurais aimé voler comme Feist dans le clip de cette chanson.
Mais le petit ange avait decidé de nous coller les ailes un peu plus tard. Sur le tubesque 1 2 3 4, le punchy I Feel it All, l’absolument méconnaissable Inside and Out. Et un Let it Die delicat, un Gatekeeper en deux temps, aboutissant à une premiere conclusion grandiose sur Sea Lion Woman.
Le set est beau, juste. La voix de Feist toujours aussi envoutante. Alors que la fin approche, il ne manque pas grand chose pour passer du sympa à l’inoubliable.
Alors j’avoue, je l’espérais intimement ce dernier morceau en bonne compagnie. C’eût pu être quelques uns des amis de Broken Social Scene, dont Feist fait toujours plus ou moins partie.
Mais bon, c’etait le Grand Rex, c’etait Pawwwiiis!!! C’est donc maitre Gonzo himself qui, bien plus discrètement que lors de son show perso à l’Européen, est venu accompagner son petit ange. Cette jolie fée qui finira ce concert delicatement assise sur le piano de son mentor.
Merci…
C’est aussi pour tous ces instants délicieux que tu me proposes chaque semaine, que je t’aime Paris…
NB : Comme pour Cat Power, 1000 mercis à Oliver Peel
Feist – When I was a young girl – Live from Le Grand Rex
[…] crois vous avoir fait déjà le coup de la voix de mon ange-gardien, […]