Un trouffion naïf s’en allant la fleur au fusil sur les plages de la Somme, n’envisageant pas un instant que l’ennemi pouvait débarquer en Aquitaine.
Un gradé qui avait déterminé sa stratégie en toute connaissance des forces de l’ennemi, sans soupçonner qu’il avait les ressources pour frapper aussi fort aussi vite.
Mon armée s’est repliée dans les tranchées des hauts plateaux de la Glande, attendant impatiemment la trève de la fin de semaine pour revoir sa stratégie.
Car celle-ci a volé en éclats dès le second jour de la bataille, devant les assauts organisés de la vie citadine.
Fatigue…
Distraction…
Foule…
Stress…
Absurdité…
Superficialité…
L’ennemi est vil et terriblement puissant!
Il va falloir contre-attaquer fort et vite.
Une blitz-krieg pour atteindre l’objectif au plus tôt.
Plus de traité de Genève qui tienne.
Plus d’éthique de la guerre propre.
Fini les plans de paix transitoires.
Plus qu’une seule solution… La bombe atomique! Sans sommation!
Plus rien ne doit survivre.
Car si je ne parviens pas à avoir sa peau, elle aura la mienne!
A la vie, à la mort mes amis!
Notre liberté ne peux plus transiger sur l’autel du système, des c’est-comme-ça, de la croissance, de la consommation, du politiquement correct, des déficits, du chantage au fric etc…
Entre ici, système de merde, avec ton terrible cortège de médiocrité.
Moi, le preux Chevalier Jub de Karmacoma, je m’en vais t’exterminer…