Le jour d’après

Il y a quelques semaines, je tombe sur un article des Echos évoquant la guéguerre que se font quelques pays riches pour revendiquer la propriété de tout ou partie du continent Arctique…

En effet, selon quelques scientifiques bien informés et documentés, il se pourrait que peut-être bien qu’en creusant bien profond, au bout du bout du bout, avec des supers appareils 12.0 à méga tentacules avec intelligence artificielle, et téléguidées par le Zidane de la chirurgie esthétique, il se pourrait qu’au fond il y ait une méga station service Esso à rendre fou de jalousie n’importe quel cheik devant les chèques générés si cela n’était pas un echec… Ce qui est improbable, soit dit en passant.

Vous me suivez?

Pour tout vous dire, cela m’a filé une franche nausée de lire la bataille juridico-géographico-scientifique qu’américains, canadiens, russes et norvégiens se font pour justifier que tout ou partie de ces terres glaciaires leurs reviennent…

Hum… But hold on a second…

Dites-moi, si l’on s’apercoit que dans un champ qui jouxte ma maison il y a un puit de pétrôle, quelle crédibilité aurais-je à dire que cela me revient juste parce-que c’est à côté de chez moi ?

Absolument aucune, nous sommes d’accord ? Les bénefices iront logiquement à la communauté… L’état, la région, le département ou la commune.

Pourquoi donc ces éventuelles réserves pétrolifères seraient la propriéte des voisins de l’Arctique ?

Lequel de ces voisins admirables se manifestera le premier si demain il faut intervenir sur ce territoire pour empêcher une catastrophe mondiale ? Qui acceptera d’en prendre toute la responsabilité ?

Qui sera le premier à réclamer la solidarité internationale ? Bernard Kouchner ?

Ce putain de pétrôle, il n’appartient à personne, donc à tout le monde. Mais en tout cas, certainement pas à des pays déjà pétés de thune…

Enfin, ce que j’en dis moi… Bonne semaine à tous!

...et Aussi

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