Vous me manquez.
Que representez-vous? Je ne le sais pas. Ce ne sont pas les fêtes alcoolisées, les soirées décalées. Non, ça ce n’etait que du second ordre. Des discussions? L’intimité? La complicité?
Pourquoi m’obsedez-vous dans mes rêves?
Quel est le message?
Que le deuil n’est pas fait?
Je le sais, et je n’arrive pas à le faire.
Je ne sais si la nostalgie que je ressens au réveil est dû à l’onirisme de l’endroit où je vous ai croisé à nouveau? A une idealisation, tout aussi onirique, du passé? A un phénomène de manque?
Je ne le sais pas, mais je dois reprendre mon destin en main. En finir avec cette sale période. Parce-que je vous aime malgré tout.
Parce-que, quelqu’aient pu être mes blessures, je n’aurais pas dû réagir en fierté et en violence mais en amour.
Je ne sais pas ce que j’attend. J’ai envie de pleurer. Je n’attends pas le passé. J’attends le futur. J’attends de me libérer de ce poids. D’une forme de culpabilité. De la culpabilité de la forme de ma colère envers vous, envers moi, envers mon incapacité d’alors à conjuguer mon futur avec mon passé.
Je sais maintenant que je vous aime et que je vous aimerai toujours.