Sex and the Complicity

Confidence reçue:
Si j’avais un ami (amitié), je n’aurais sans doute pas de copain (compagnon). Cela peut paraître bizarre mais j’ai besoin d’une relation masculine mais il n’est pas possible de « trouver » un homme qui veuille juste d’une amitié et rien de plus.

Pour ceux qui me lisent avec autant d’assiduité que de passion, ainsi que pour ceux qui me connaissent par coeur (ie sans doute… 2 ou 3 personnes à ma connaissance), vous savez mon obsession à décortiquer, analyser et comprendre ce qui fait l’alchimie d’une relation amoureuse entre un homme et une femme.

Il y a quelques années, je me souviens avoir écrit que la relation « amoureuse » avait ceci de supérieure qu’elle consistait en un savant équilibre de tous les autres types de relations humaines significatives. Un peu ami/amie, un peu frère/soeur, un peu amant/maitresse, un peu père/fille, un peu mère/fils, et un peu d’un truc indescriptible qui fait la magie de tout ça… Et pour que cela marche, je me disais alors qu’il fallait un savant dosage de tout ça. Pas trop de l’un, ni pas assez de l’autre…

Ou pas!

Aujourd’hui, certaines lectures, certaines rencontres, certaines discussions, me font beaucoup cogiter sur la phase de construction de la relation amoureuse. Celles où se font les fondations de la maison. A fortiori, lorsqu’on a déjà vécu, comme c’est le cas à la trentaine.

Cette question en particulier parmi tant d’autres: Et si le sexe venait trop tôt aujourd’hui dans toute relation importante ?

Il parait que la bible dit qu’on ne baise pas avant le mariage. C’est ce que l’on m’a dit en tout cas, car je ne l’ai pas lue. En tout cas, pas au-delà de quelques pages…

Dans tous les cas, je doute qu’elle le dise en ces termes. Et si l’esprit du texte n’était que de dire que la sexualité a quelque chose de sacré, de spirituel, de divin, et que celle-ci ne devrait pas se faire avec n’importe qui, n’importe quand. Techniquement, elle peut bien sur, mais elle finit alors par lasser, fruster et écarter du divin…

Alors que le rationalisme occidental théorise la relation amoureuse comme étant une phase passionnelle, souvent aujourd’hui fortement sexualisée, évoluant gentiment vers une tendresse raisonnée, parfois aujourd’hui sexualisée mais avec d’autres, je crois, j’espère, que le sentier n’est pas si désespèrément battu…

Suis-je devenu puritain ?

Serais-je même capable de réguler mes montées de sève à la vue de jeunes femmes en fleurs ?

Hum…

Et qu’en serait-il de la tendresse durant cette phase ? Doit-elle être croissante aussi ? Au bout de combien de temps aurait-on droit à une timide pelle ? Et comment saurons-nous que l’on est prêt à cette reconnection spirituello-sexuelle ? Comment ferait-on surtout pour ne pas craquer avant ? Masturbation quotidienne ? Mais cela n’est-il pas déjà tricher/tromper ?

A moins que les relationships 2.0 soient toutes spécialisées, segmentées… Individualisme forcené amenant à un sexe avec buddy fuck sans mots échangés… Hum… Le Sexe sans Amour? Pour ce qui me concerne, autant me faire prêtre.

Je ne sais pas où j’en suis de cette réflexion. A moins qu’à force de me branler le cerveau, je n’ai plus l’energie pour branler autre chose…

Beaucoup de questions, et peu de réponses a ce stade…

Je l’aurai un jour… Je l’aurai!

...et Aussi

No comment